mercredi 24 juin 2009

le vol aux instruments...

Un pilote d’hélicoptère vole en général selon les règles de vol à vue, VFR  ( soit en Anglais Visual Flight Rules ). Le vol à vue est la façon la plus simple de voler, la plus libre aussi, où il s'agit simplement de voir et d'éviter. C'est un vol qui respecte certaines conditions de visibilité et de distance horizontale et verticale par rapport aux nuages et au relief. Cela dépend également de la classification des espaces aériens de chaque pays.

Opposé au VFR, il y a le vol selon les règles de vol aux instruments IFR (soit en Anglais, Instrument Flight Rules ) lorsqu'il respecte un certain nombre de règles lui permettant, avec l'aide de ses instruments et du contrôle aérien, de :

  • Maintenir son avion dans une configuration propre au vol (altitude, vitesse, cap)
  • Suivre une trajectoire imposée par les organismes de circulation aérienne (pour assurer la séparation avec les autres avions, le relief et les obstacles)
  • Respecter la réglementation et les procédures publiées

Très tôt après les premiers vols, les pilotes ont cherché à repousser leurs limites par mauvaises conditions météorologiques. Le développement des vols commerciaux, d'abord de courrier, puis de fret et de passagers, les y ont poussé. C’est dans les années 30, aux États-Unis que l’on démontre que le vol aux instruments est possible grâce à un horizon artificiel, un altimètre de précision et une aide au sol. C’est ensuite en Allemagne, que le premier atterrissage en conditions réelles aux instruments est effectué. Alors qu’un avion passe le terrain de Dortmund dans la brume, c’est l'opérateur au sol qui lui transmet le signal de tourner à gauche, à droite puis de descendre vers la piste et de sortir de la couche à quelques mètres du sol pour se poser. Le vol IFR était né…                                                   

Dans mon cas, quand j'écris que je pratique le vol aux instruments, c’est en fait la loi, qui nous l’oblige depuis quelques années maintenant. Tous les pilotes en formation professionnelle, doivent recevoir une instruction minimum de 5h de vols aux instruments, pour pouvoir se sortir d’une situation dangereuse comme par exemple, une intrusion dans un nuage. En effet un pilote n’ayant pas suivi d’instruction d'utilisation des instruments ne resterait pas plus de 5 secondes en vol à l’intérieur d’un nuage, à cause de la perte de référence totale. Pour cela, nous utilisons donc un horizon artificiel, un indicateur de pression d'admission, un altimètre, un variomètre, un indicateur de vitesse, un coordonnateur de virage et un compas. Le but étant de se concentrer uniquement sur ces instruments en pratiquant ce que l’on appelle le balayage visuel sélectif des instruments. Pour développer la technique qui consiste à se rapporter au bon instrument, au bon moment, le pilote doit continuellement se poser les questions suivantes :

  1.  Quels sont les renseignements dont j'ai besoin ?
  2.  Quels sont les instruments qui me donnent ces renseignements ?
  3.  Les renseignements sont-ils fiables ?


De gauche à droite: Variomètre, horizon artificiel+coordonnateur de virage (bille blanche), indicateur de vitesse, tachymètre rotor et moteur, altimètre, compas et indicateur de pression d'admission.
   

Le regard fixé sur l'horizon artificiel, principal instrument, permettant de contrôler notre assiette de vol, tout en balayant les autres instruments pour nous confirmer notre altitude, notre taux de descente ou de montée, la vitesse, le cap, le dérapage et pression d'admission, autrement dit la puissance nécessaire au vol.
Ces vols aux instruments sont beaucoup pratiqués sur simulateur, pour des raisons de rapidité et de facilité à se mettre en condition IFR, mais également en vol réel. Le pilote est équipé d'une paire de lunette lui cachant ainsi la vision extérieure, pour ne garder que la vue sur le tableau de bord de l'hélicoptère et peut travailler des exercices spécifiques de type virage au taux 1 de faible inclinaison en gardant une altitude précise, plus des changements d'altitude en gardant une bonne assiette horizontale, une vitesse moyenne et un bon cap. Exercices très intéressants et impressionnants où il ne faut vraiment pas faire confiance à son ressenti... Mais une confiance aveugle à ces instruments.                                                      


lundi 15 juin 2009

C'est parti...

C’est parti pour l’aventure, comme prévu rendez-vous à la base d’Hélicraft 2000, lundi matin 8 juin à 8h. Impatient, je peux vous dire que je ne suis pas arrivé en retard. Pour commencer ma journée, petite visite des installations avec présentation des membres de l’administration, des pilotes, instructeurs, mécaniciens et étudiants, avec lesquels je vais passer la plupart de mon temps ici. Après une petite heure de visite, on m’a laissé entre les mains d’un instructeur d’une expérience de quelques 1700 heures de vol sur Robinson R-22, Hughes-300, Bell-206 et Astar. C'est avec lui que je vais effectuer ma formation pratique en double-commande. Ensuite un petit tour du côté de l’instructeur au sol d’Hélicraft, qui se charge de toute la formation théorique de l'école, pour m’acquitter de mon matériel scolaire et la préparation du planning de mes cours qui débuteront le mardi 16 juin. Comme cadeau de bienvenue, un questionnaire de 200 questions avec de la documentation aux sujets tels que, législation, espace aérien Canadien, médical, radiotéléphonie et j'en passe... tout est à finaliser pour le début de mes cours. Il s’agit d’une préparation à l’examen théorique PSTAR, pour l’obtention de ma licence "privée" Canadienne. En fait, je peux convertir ma licence privée Suisse en privée Canadienne en passant ce test PSTAR, prouvant mes heures de vol en Suisse, passer un test de langue en Anglais pour la radiotéléphonie et quelques dollars... Suite de ça, il va me falloir convertir cette licence privée Canadienne à professionnelle Canadienne, avec cette fois toutes la partie théorique que cela représente. Au niveau pratique de vol, j'ai à l'instant où je vous écris 4.2 heures de vol au compteur, dont 2h sur simulateur pour du vol aux instruments, c’est à dire, voler en regardant uniquement le tableau de bord de l’hélicoptère, en faisant attention à ne pas se fier à son ressenti. Je prépare un prochain article à ce sujet, pour vous expliquer plus précisément ce qui est réellement un vol aux instruments... Comme vous pouvez le constater, ça vole pour moi...

samedi 6 juin 2009

Bienvenue sur mon blog

Merci de consacrer un peu de votre temps pour parcourir ce petit blog… Avec ce blog, je souhaite pouvoir vous transmettre une partie de ma passion qui est celle du merveilleux monde de l'hélicoptère. Par l'intermédiaire de divers sujets, de photos et de petit récits, je vais essayer de vous faire découvrir et partager une partie de ma magnifique aventure de pilote d'hélicoptère ici au Canada. Je vais tenir à jour ce blog environ chaque semaine pour un suivi régulier de ma formation. Je vous souhaite une très bonne visite et surtout n'hésitez pas à poster vos commentaires.

Patience... Patience...

Patience…je me suis amusé à taper ce mot ce matin sur Google et voilà ce que cela donne… Wikipédia dit: ” La patience est l'aptitude de quelqu'un à se maîtriser face à une attente, à rester calme…” ou alors un petit proverbe Chinois : ” 這些誰等待,時間敞開大門 ” A qui sait attendre, le temps ouvre ses portes…Voilà ce qui pour moi est difficile en ce moment, pas de rester calme, mais plutôt d'attendre. Alors, je prends mon mal en patience comme on dit et profite de mes derniers jours à passer du côté Anglophone du Canada. Je garderais d'excellents souvenirs de cette expérience vécue dans cette magnifique ville de Toronto, que je commençais tout juste à connaître… Après 5 mois passé dans la plus grande ville du Canada où j'ai pu vivre mon premier hiver Canadien, appris l'Anglais, langue indispensable pour travailler dans le monde aéronautique, fais la connaissance de gens du monde entier par le biais de mon “English School”, découvert diverses cultures et connu la gastronomie Canadienne, je me prépare à déménager sur Montréal. Ville que j'affectionne particulièrement, où je vais pouvoir parler un peu plus Français et certainement essayer d'autres recettes culinaires, comme “la Poutine” par exemple… C'est là-bas, que je vais commencer ma formation, le 8 juin exactement, à St-Hubert chez Hélicraft 2000. Comme d'habitude, voici les coordonnées géographiques précises pour les amoureux de “Google Earth” Nord 45°31'53'' Ouest 73°24'40''. Voilà, c'est tout pour l'instant, je vous donne donc rendez-vous à partir de cette date, pour suivre le début de mon aventure… Alors… Patience..!

Vol sur Toronto

C'était le 16 avril 2009, une magnifique journée. Je n'avais pas volé depuis le 22 décembre 2008, alors histoire de ne pas perdre la main, je suis allé à l'aéroport de Downsview au nord de Toronto pour voir si il était possible de voler une petite heure. La réponse fût ” Yes, no problem, but you can't go alone I'm sorry…”. Alors j'ai embarqué à la place pilote mais avec un instructeur à côté, ce qui franchement m'arrangeais bien au niveau communications radio en Anglais. C'était fantastique, avec en prime un petit tour de la CN Tower haute de 553m… Je vous laisse admirer les photos.



vendredi 5 juin 2009

Vol sur Montréal

C'était le 24 avril 2008, en visite à Montréal j'ai eu l'immense plaisir de pouvoir faire un vol au raz des buildings. Voici une des grandes différences entre un pays comme la Suisse et le Canada au niveau réglementation… Au Canada c'est autorisé de voler avec un hélicoptère monomoteur au-dessus des villes en respectant 1000ft, ce qu'il n'est pas, sur le vieux continent. Vous pouvez admirer le stade Olympique ainsi le centre-ville avec ces buildings et terrasses. Si vous passez un jour à Montréal, croyez moi, le tour de ville en hélicoptère est une des nombreuses activités de Montréal à ne pas manquer…

Formation

Licence pilote professionnel d'hélicoptère CPL-H

Ma formation est ce que l'on appelle une “CPL-H” qui veut dire Comercial Pilot Licence-Helicopter, qui signifie que l'on peut effectuer des opérations commerciales et être rémunéré pour cela. Etant titulaire d'une licence PPL-H, Privat Pilot Licence-Helicopter, je vais faire une conversion de licence de pilote privé d'hélicoptère étrangère (Suisse) à licence de pilote professionnel d'hélicoptère Canadienne. C'est une formation à temps plein avec la théorie planifiée en général l' après-midi et la formation pratique en vol le matin.

Durée de la formation : 3-6 mois (approximatif, disponibilité instructeurs, météo, etc…)

Cours théorique : 60 heures (minimum)
Voici les 10 sujets abordés durant le cours théorique avec un examen pour chacun d'entre-eux:

  • Règlements de l'aviation canadienne
  • Aérodynamique et mécanique du vol
  • Météorologie
  • Cellules, moteurs, circuits et systèmes
  • Instruments de vol
  • Théorie de la radio (Anglais)
  • Navigation
  • Opérations aériennes
  • Facteurs humains et prise de décision du pilote
  • Conditions de délivrance des licences


Formation en vol : environ 60 heures (minimum)

  • Formation pratique générale
  • Atterrissages zones restreintes
  • Navigation
  • vol aux instruments
  • Procédures d'urgence


Ma formation sera effectuée en partie sur Robinson R-22, hélicoptère que je connais très bien puisque c'est avec lui que j'ai obtenu ma licence privée en Suisse. C'est un hélicoptère Américain inventé est fabriqué par le constructeur Frank Robinson en Californie. Cette machine de fabrication relativement simple qui est équipée d'un moteur à piston “boxer” comme vos voitures, développe 180 ch et possède un rotor principal semi-rigide bi-pale. Il peut emporter 2 personnes, pilote compris avec une masse maximale au décollage d'environ 600 kg et une vitesse maximale de 180 km/h.
Je vais également passer une transition sur un hélicoptère à moteur turbine de 6 places, pilote compris, qui me sera utile voir indispensable à l'avenir pour trouver mon premier emploi. Cette machine sera certainement l' “Astar” AS-350, plus connu sous le nom de ” Ecureuil ” en Europe. Il est appelé Astar sur le continent Nord-Américain car il est équipé d'une motorisation à turbine Lycomming Américaine qui développe entre 600 et 700 ch avec une masse maximale au décollage de 2250 kg et une vitesse maximale de 287 km/h. Je vais devoir effectuer 10 heures de vol pour avoir cette transition dont 3h ou 4h en solo.

Robinson R-22 Beta II


Astar AS-350 B2



Helicraft 2000

C'est en 1969 que Lucien Levrot créa Hélicraft, Ce visionnaire Français et amoureux des hélicoptères décida d'ouvrir la première école dédiée uniquement à l'apprentissage des techniques de pilotage sur hélicoptère. Près de 40 ans plus tard, malgré le décés de son fondateur, Hélicraft continue de transmettre cette passion à la nouvelle génération de pilote.

Hélicraft a su évoluer au fil des décennies pour développer des techniques d'enseignement efficaces répondant aux critères des compagnies les plus exigeantes. Cette qualité de service irréprochable a été récompensée par l'Association Québécoise de Transporteurs Aériens. En effet le trophée Roland Simard, récompensant l'école de pilotage ayant obtenu la moyenne annuelle la plus élevée aux examens de Transport Canada, a été décerné à Hélicraft pour l'année 2006-2007.

En 2001 Hélicraft rejoint le groupe B.Allard, un regroupement de 5 compagnies aéronautiques. Cette nouvelle position, permet depuis plusieurs années d'ouvrir un accès direct vers le marché du travail aux étudiants finissant, sur le Québec avec les compagnies Heli-Excel, Heli-inter, Exactair, mais également dans la province de l'Alberta, avec Mustang Helicopters et Coast to Coast Helicopters Inc. De plus, depuis cette année en mai 2009, une nouvelle base école a été ouverte à Gatineau à Ottawa. 

Sur la base principale située sur l'Aéroport de St-Hubert, à quelques kilomètres de Montréal, une quarantaine de personnes sont en poste. Cela va de la direction générale en passant par le personnel de l'administration, aux mécaniciens qui gèrent l'ensemble de la flotte du groupe, 7 instructeurs et une dizaine de pilotes. En ce moment il y a également une dizaine d'étudiants qui sont en formation sur les différents types de machines que la compagnie possède:
  • 2 Eurocopter Twinstar (biturbines)
  • 10 Eurocopter Astar AS-350 (Ecureuil)
  • 3 Bell-206 (Jet Ranger et Long Ranger)
  • 3 Robinson R-44 (Raven I/II)
  • 4 Robinson R-22 (Beta II)
  • 4 Hughes 300 Cbi
Nous bénéficions d'une très bonne situation et d'un excellent environnement de travail depuis la construction d'un nouvel hangar parfaitement équipé, avec une grande salle de cours pour la partie théorique, une pièce d'étude, une salle de préparation des vols et briefing et d'un coin cuisine pour nos repas avec vue sur le pad extérieur. Vous l'aurez compris un endroit de rêve, où l'on peut entendre le battement des pales d'hélicoptères et sentir cette bonne odeur de kérozène toutes les 5 minutes, un vrai bonheur... Rendez-vous dans My Gallery pour plus de photos...






Reportages

Visite d'une usine Bell Helicopters Textron

En avril 2008 lors de mon voyage au Canada pour effectuer la visite d'écoles de pilotage et de diverses compagnies d'hélicoptère, j'ai localisé une des usines du deuxième constructeur mondial d'hélicoptères  ” Bell Helicopters Textron “. Elle est située juste à côté de l'ancien Aéroport international de Montréal ” Mirabel ” à une trentaine de kilomètres du centre-ville et emploie environ 1600 personnes. Cette usine construit essentiellement des hélicoptères civils tel que le modèle Bell-206 Jet-Ranger hélicoptère le plus connu du cinéma Américain, Bell-430, Bell-427 et le nouveau né, le Bell-429. Ce dernier bijou de technologie a effectué son premier vol le 27 février 2007. Lors de ma visite, j'ai eu la chance d'assister aux derniers vols d'essai du Bell-429 avant sa livraison prévue début 2009, avec tous les instruments de mesure à bords pour le calcul des paramètres et analyses. Il y avait également plusieurs Hélicoptères en test sur le tarmac à l'arrière du bâtiment et j'en ai bien-sûr profité pour faire quelques photos. Pour les plus intéressés d'entre-vous j'ai également annexé ci-dessous, une vidéo des étapes de construction d'un hélicoptère dans cette usine de Mirabel.

http://www.youtube.com/watch?v=nLFaBW8oL_Q



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Présentation

Qui suis-je?

Je suis originaire de Suisse, plus précisément de la magnifique région du Chablais, 34 ans et passionné d'hélicoptère. Comme beaucoup de personnes j'ai toujours eu un “rêve” depuis tout petit, celui de devenir pilote. Ce rêve est devenu réalité en janvier 2008 lorsque j'ai obtenu ma licence de pilote privé d'hélicoptère en Suisse. Après avoir passé une année 2008 à voler dans les magnifiques Alpes Valaisannes, Alpes Vaudoises et la région Lémanique, durant mon temps libre après le travail, je me suis dit que le “rêve parfait” serait de pouvoir voler et travailler en même temps.
C'est pourquoi à la fin décembre 2008 j'ai décidé de faire le grand pas et de tenter de réaliser ce rêve parfait… Mon objectif étant d'obtenir ma licence de pilote professionnel d'hélicoptère et de pouvoir vivre de ma passion par la suite. Pour cela, je suis venu m'établir avec ma petite amie au Canada pour suivre ma formation, plus précisément à Montréal. Je suis très heureux et excité de vivre cette magnifique aventure et vais faire mon maximum pour arriver à atteindre mon but. J'aimerais terminer cette présentation en mentionnant une phrase qui m'a motivé et poussé à prendre cette décision et qui je l'espère provoquera le même effet sur certains d'entre-vous…

"Vivez vôtre rêve, ne rêvez pas vôtre vie"




” L'oeil voit les choses de façon plus certaine dans les rêves qu'il ne les voit par l'imagination durant la veille “ (Leonard Da Vinci)

Pourquoi un blog?

Ma première envie en arrivant au Canada était de vouloir partager mes photos et mes sentiments avec ma famille et mes amis. Alors on commence avec l'envoi de quelques e-mails avec photos, puis vient le moment où l'on ne sais plus si l'on a envoyé nos dernières photos aux copains et pas à la famille, ou le contraire...! bref cela devient compliqué. Aujourd'hui, avec la technologie qui existe, on peut, vous le savez comme moi, presque tout savoir sur internet, même connaître la vie privée de nos voisins en deux clics seulement. Non non, je ne vais pas faire de publicité pour ce géant Américain, qui à mon sens va beaucoup trop loin. Après plusieurs discussions avec différentes personnes qui m'ont parlé du "blog", que je ne connaissais pas du tout, il faut bien admettre qu'en allant faire le curieux sur internet, je me suis dit, voilà un moyen très simple de partager mon aventure de pilote hélico avec le Monde en général, sans rentrer trop dans des détails personnels qui n'intéresseraient personne et sans risquer d'oublier quelqu'un. Même mieux encore, je vais pouvoir garder un souvenir, autre que celui que j'ai en moi, de mon aventure ici au Canada.

Alors commence l'écriture, si l'on peut appeler ça comme cela, pas facile de transcrire ce que l'on ressens ou de d'écrire des articles sans ennuyer les personnes qui les lisent. Enfin réellement, je vais essayer de vous transmettre une partie de ma passion qui est celle du merveilleux monde de l'hélicoptère, par l'intermédiaire de divers sujets, de photos et de petit récits. Je vous souhaite une très bonne visite, gardez mon blog dans vos favoris et surtout n'hésitez pas à poster vos commentaires.

Salutations

Chris